Une spirale qui engloutit
Et le piège se referme …
Le pervers narcissique plonge dans les failles de sa victime, lui apportant l’illusion d’un soutien afin de mieux la broyer par la suite !
Au contact du pervers narcissique, la victime vit une inhibition anxieuse (diminution des moyens), une réelle amnésie des faits.
Elle peut entrer dans un déni de la réalité, une dépersonnalisation (sentiment perte de sens de la réalité), une déréalisation (détachement et étrangeté, irréalité du monde de la victime).
Dans les cas extrêmes, la victime va entrer dans une amnésie dissociative (« non il ne m’a jamais maltraitée »).
Elle deviendra alors une « SDF symbolique » et se retrouvera dans un engourdissement psychique qui lui permettra de ne plus ressentir les violences du pervers narcissique.
Elle se retrouve comme dans une bulle, un état qui pourrait ressembler à de l’autisme, coupée du monde et des sensations.
Lorsqu’elle sortira de la relation, la victime se retrouvera avec une estime de soi totalement disloquée…
La victime du manipulateur pervers cherche à vivre son propre fantasme,
Le pervers narcissique recherche sa propre gloire.
Peur & Folie
La peur vient également paralyser les victimes qui n’oseront pas déposer plaintes.
Elles se trouvent encore dans cette contradiction entre amour et révolte qui sera interprétée par les autorités comme folie. Folie que le pervers narcissique va mettre en évidence pour retourner une fois de plus la situation à son avantage.
Épuisement
L’épuisement moral, émotionnel, et physique qui découle de la relation avec le manipulateur pervers rend la victime pratiquement incapable de s’en sortir sans l’aide de professionnels avertis.
Le fait que le Pervers narcissique oscille entre le « gentil » et le « pas gentil » maintient sa victime dans un stress constant l’obligeant à une adaptation perpétuelle.
La victime va donc constamment réajuster son attitude pour tenter de préserver les moments agréables et ainsi peut-être, faire durer encore son illusion personnelle.
La victime se sent responsable ou même coupable des affres que vit « son » PN.
Nous pouvons y voir une inversion des rôles.
Honte
Par contre, sa victime ressent une grande honte concernant la situation vécue.
Elle a honte de mettre dans l’esprit de l’autre une représentation amoindrie d’elle-même …
Le fait d’être resté, ou même d’être retournée dans les griffes de celui qui la torture, sort de toute compréhension.
Après tout, quel être sensé peut comprendre que l’on reste, apparemment « volontairement », avec celui qui nous détruit et dont on parle avec autant de violence ?
Comment comprendre soi-même, et comment faire comprendre le phénomène d’addiction à l’autre ?
Responsable mais non coupable
La liberté est un état d’âme qui se construit en soi-même, indépendamment de l’influence extérieure.
Avant de parler de la notion de liberté, il est indispensable d’aborder celle de responsabilité.
Qu’est-ce que la responsabilité et qu’est-ce que la culpabilité?
Être responsable c’est avoir la pleine conscience que ce sont nos propres décisions, nos choix, nos aveuglements, nos espoirs et désespoirs, nos croyances et nos rêves qui nous mènent à vivre l’expérience de chaque instant.
Il n’y a aucune place pour la culpabilité dans cette réflexion, juste l’acceptation consciente que c’est le système dans lequel nous évoluons lié à celui dont nous avons hérité de nos aïeux et de notre culture, qui contribuent à nous construire nous-mêmes.
Le sentiment de culpabilité nous signale que nous avons mal agi, ou transgressé nos valeurs, nos principes moraux.
Elle peut être utile comme signal, tout comme peut l’être la peur qui nous prévient d’un danger réel.
Malheureusement, cette culpabilité risque également de devenir une position émotionnelle totalement néfaste tendant à figer la victime dans une tension, une anxiété ou même un immobilisme mortifère.
Lorsque l’on se trouve piégé dans un système toxique, comme celui établi avec un manipulateur narcissique, la peur et la culpabilité envahissent l’esprit, ne laissant plus la moindre place à la réflexion et à la réalité.
Pour reprendre sa vie en main, il est vital de prendre conscience de cet état en dépassant la peur et la culpabilité.
C’est la conscience de notre propre responsabilité qui ouvre le chemin de notre liberté.
Même enfermé entre quatre murs, il reste un choix: celui de fixer ces murs jusqu’à en devenir fou, ou celui de fermer les paupières pour ouvrir le regard intérieur vers d’autres mondes. Il reste donc bien un choix.
Pour ajuster un peu mieux mes propos, je vais préciser qu’à partir du moment où la victime d’un manipulateur pervers prend conscience de la situation d’emprise dans laquelle elle se trouve enlisée, elle peut décider d’entrer dans une nouvelle étape décisive, la responsabilité du choix.
A partir de cet instant précis, la victime modifie son futur.
C’est plutôt une bonne nouvelle, non ?
Pour sortir de la honte, j’ai élaboré un protocole d’accompagnement en 5 étapes que j’ai intégralement retranscrit.
Je vous invite non seulement à le lire, mais à prendre le temps de l’appliquer. Il est très efficace et essentiel pour reconstruire sa vie d’une manière saine et stable.
Sortir de la honte en 5 étapes par Les valeurs personnelles
Extrait du livre de Geneviève Schmit
Le manipulateur pervers narcissique – Comment s’en libérer –
Victimes, prenez le pouvoir sur votre vie ! Editions Grancher
https://www.pervers-narcissiques.fr
http://soutien-psy-en-ligne.fr
© Geneviève Schmit – diffusion La reproduction intégrale de mon écrit est autorisée.
Cependant, mon nom complet ainsi que le lien actif de la page du site internet https://www.pervers-narcissiques.fr est obligatoire.
Vous remerciant de votre compréhension ainsi que de l’intérêt porté à mon travail, Geneviève Schmit.
(Suite de la réflexion dans le manuscrit qui sera publié par les Éditions Grancher en mai 2016)
J’aurais grand plaisir à lire vos interventions sur le
Facebook qui vous est dédié: Soutien.Psyhttp://bit.ly/relation-perverse
20 Commentaires
Bonjour Genevieve,
Après m’être combattue 2 ans avec la justice
, j’ai finalement obtenu une date d’audience devant le Tribunal pour coup et blessures (entre autre une jambe cassé) et vol d’argent. L’audience est fixé dans 3 mois. Mon adversaire habite a 5mn de chez moi, il a été violent et machiavélique comme tout pervers et il a essayé de me re-contacter comme si de rien…(bien entendu je ne réponds pas). Suis-je en danger ?
J’ai lu votre ouvrage et je suis en pleine reconstruction. Le chemin est long, j’ai choisi de n’est pas me mettre trop de pression car je suis très très fatiguée après 4 ans de bataille procédure juridique. Mon ex et père de mon fils ne lache pas depuis la séparation. J’ai dépensé plus que 24.000€ pour ma défense jusqu’à présent. Mon ex sait très bien comment me nuire ma santé. Il essaye de me faire passer pour une personne qui doit rester en HP avec une camisole chimique. Je vis avec bcp de honte et cette fatigue nerveuse qui n’empete parfois de profiter pleinement de la vie. Je n’ai juste plus de force physique. Comment fait on pour les mettre à distance ? La justice française a encore du mal à comprendre et condamner cette violence que je subis. Je souhaite que ça cesse….. mon fils de 5 ans a besoin de sa mère en pleine forme
Bonjour chère Geneviève.
Je viens de lire votre ouvrage et il m’a bien éclairé sur une situation douloureuse que je vis par rapport à un ami qui est victime d’ un MPN.
Je souhaite l’aider mais me rend compte de l’immense difficulté à pouvoir le faire compte tenu des manipulations du MPN qui est même allé jusqu’à démarcher un marabout afin de s’imaginer renforcer l’enfermement et l’éloignement de mon ami et qu’il n’y ait plus de communication possible entre nous deux.
Je me sens éclaboussé par la boue de ces manipulations et suis malheureux de ne pouvoir agir autrement que par l’amour (qui ne peut même plus se dire à cause de l’éloignement imposé) que je porte à mon ami.
Merci de m’avoir éclairé par votre ouvrage sur la meilleure façon de percevoir les atermoiement de la victime et comment pouvoir être présent subtilement afin de l’aider au mieux sans mettre de l’huile sur le feu.
Mon ami a de forts sentiments pour moi et je souhaite de tout cœur qu’il saura me percevoir comme une personne ressource lorsque ses yeux se seront décillés sur la nécessité incontournable de fuir cette situation et de tourner la page.
Merci David pour ce témoignage de reconnaissance pour mon travail d’écriture.
J’espère de tout cœur que vos liens avec votre ami lui permettront de sortir de cette situation mortelle …
Bon courage, Geneviève Schmit
Bonjour tout d’abord c’est bien de parler de ces personnes. Personnellement seule quelque personnes savent pour ce qui m’est arrivée et les premier mois après que j’ai rompue personne ne savais j’avais appris a mentir comme lui. Le sujet dois plus être abordée a la tv dans les écoles. En effet je ne savais pas avant une intervention en fin d’année de première au lycée. Les capotes c’est bien de nous en parlé mais les plus jeûnes doivent savoir. Il n’empêche que je m’en suis sorti seule au début sans savoir sa vrais nature après la rupture. C’est après que j’ai su et que j’en ai parlé une ami puis plus tard a mon copain actuel qui n’a aujourd’hui pas compris. Et je me suis rendu compte que ces événements marquant pourtant était flous de plus en plus et anormalement je trouve même il y a un ans de ça lorsque je voulais expliquer a mon copain je n’y arriver pas j’étais plus sure j’avais oublier tout toute les dates en premier puis tout vraiment tout il me faudrait des heures pour réussir a reformer un événement de ce temps là cest très bien je ne m’en plain pas mais c’est comme si mon cerveaux avais effacer tout ça. Incapable d’être cohérente alors que normalement (a part a l’écrit) je le fais très bien comprendre. C’était des événement horrible pour une jeune fille et un an après tout était déjà a moitié effacé j’avoue que je ne comprend pas. Juste des fois je manque la crise cardiaque quand je crois le voir dans la rue a cause de la vague image de son visage qu’il me reste alors que ca na pas était le cas depuis un an en gros. C’est la seule peur qu’il me reste heureusement
Bonsoir,
Je vous remercie pour ce site et les informations que l’on peut trouver et qui nous éclairent sur une situation où l’on a l’impression que le cerveau va exploser.
Pour ma part, je suis en cours de divorce, la personne avec qui j’étais demande le demande. Il faut savoir qu’au cours de la relation, il m’a « larguée » 6 ou 7 fois. Puis revenu.
Là j’avais tout quitté pour le rejoindre à l’autre bout du monde (job, j’ai dû financer seule mon déménagement, famille et amis). 3 mois après mon arrivée, il ne veut plus de moi (reproches quotidiens, et j’avais des journées « down » à ne rien pouvoir faire sauf dormir, je n’arrivais pas à répondre à toutes ses demandes : trouver un job, être heureuse, être amiante, me dévouer pour le couple, il me disait que je n’avais rien fait … ).
Bref.
Lors de l’annonce du divorce et même encore maintenant, j’ai cassé des objets lui appartenant de colère, j’ai fait des crises de larmes et de pleurs. J’ai une colère immense envers lui et je vous avoue avoir eu envie de le frapper.
Ma question est la suivante : j’ai l’impression d’être le PN dans cette histoire. Ce n’est pas normal de tout casser comme ça ou de me vouloir du mal. Est ce que quelqu’un qui se pense victime peut être un PN en fait ?
Merci pour votre aide.
Bonjour,
Votre comportement est « normal » même s’il est pulsionnel.
En fait, vous êtes dans une situation où votre cerveau ne trouve pas, pour le moment, de solutions ou même de porte de sortie. Il devient en quelque sorte « fou« .
Cela explique en partie les emportements excessifs de la victime.
Ce sont donc des comportements d’adaptation et de défense.
Mais il vous faut agir maintenant!
Bon courage. Geneviève Schmit
Merci pour votre réponse qui me permet de comprendre ce qu’il se passe dans mon cerveau.
Effectivement j’ai mm pression de devenir folle.
Là je me cherche une petite chambre à louer pour ne plus être en sa présence. Je lui avais demandé de loger chez des amis en attendant mon départ mais il n’a jamais voulu.
J’espère guérir mon cerveau … ou du moins souffler un peu.
Merci.
J’ai vécu la mm histoire que vous sauf qu’on était pas mariés.
Cependant j’ai fait le choix d’alerter ma sœur qui n’etait Au courant de rien concernant ma relation avec un PN. Elle a compris direct et m’a dit que j’étais en danger de mort. Elle a payé mon billet et j’ai quitté l’ile De la Réunion en 48h dans la précipitation.
J’ai fais le choix de parler à un membre de ma famille car je savais que je ne pourrai plus faire marche arrière et le quitter définitivement après maintes reprises. Car même s’il m’a dit de dégager, au bout de 7mois j’ai enfin trouvé un emploi, et le 3ème jour au petit matin 6h il m’a insulter eu réveil et m’à dit qu’il aller me faire perdre mon boulot. Lui qui me rabaissais car je n’arrivais pas à en trouver un!! J’ai vécu l’enfer. Malgré que je ne ripostais pas, il s’est jeté sur moi et m’a frappé, déchiré mes documents de boulot. Je n’ai pas eu la force de me rendre à mon travail. Et j’ai perdu mon emploi! Mais malgré le danger morbide, une partie de moi essayer de l’excuser.!
Avant de prendre mon avion j’ai exprimé toute ma colère mais ça ne le touchait pas. J’ai découvert qu’il cherchait à recontacter son ancienne maîtresse. L’humiliation de trop. Je n’étais Mm pas encore dans l’aVion qu’il me remplacer sans remord.
Quelques heure avant d’allr a l’aéroport, Je l’ai attaquée physiquement avec violence avec toute ma colère. Je voulais le voir pleurer comme j’ai pleuré, quand il me dénigrer ou me frapper.
J’aurais du partir la tête haute mais c’etait Plus fort que moi, j’ai tt quitter pour le rejoindre à l’autre bout du monde et l’enfer, le diable est revenu dans ma vie. J’ai tenu 8mois là-bas. J’ai atterri aujourd’hui à Paris. 10000km nous séparent. La fin de cette relation de 6ans.
Mon objectif est de me reconstruire avec l’aide de mon entourage et une thérapie. Il m’a détruite mais je ne suis plus en danger de mort.
Bonsoir, et merci de l’approche que vous avez, et ainsi vulgariser ce fléau pour aider tout ce qui en souffre.
 vous lire
Cordialement
LucMarcelli
Merci à vous Luc.
Amicalement, Geneviève Schmit
A 17 ans je suis tombé dans la spirale d’un pervers narcissique de 26ans.Je l’ai quitter parce qu’il me pris la dernière chose qu’il me restait:ma dignité. J’ai du mal encore à accepter que j’ai été manipuler et je doute peut être que je me trompe,peut être que c’était vrai toute notre relation
Je suis en plein dedans….
J ai commencé une thérapie
J ai du mal à en parler mon conjoint pn à tout brisé mon amour ma confiance ma liberté. ….enfin il est vide et creux finalement
Puisque il puise du vide et brasse du vent tout n est que mensonge
Je viens de découvrir cet homme après 4 ans de fréquentation épisodiques je l ai épousé…Il y a 1 an
Et là….Violences colères humiliations mensonges…Bref le rêve brisé
Bonjour Geneviève
Tout ce que vous écrivez est juste ,vous exprimez exactement le ressenti que j’ai de la relation que je vis depuis plus de trente ans avec mon conjoint….j’en ai pris réellement conscience il y a 5 ans je n’ai pas encore trouver les clés pour en sortir.
Dans Les moments où il est exécrable je suis paralysée pour agir et je me réfugie dans mes pensées en étant persuadée que je vais réussir à partir; j’échafaude des plans qui m’aident à surmonter la douleur mais au final le courage me manque car nous avons construit une vie de famille et en partant j’éclaterait tout cela et je me sentirais responsable de cette situation et beaucoup de personnes de mon entourage pourraient m’en vouloir car finalement j’ai tellement honte de me laisser faire ainsi que j’en parle très peu et je minimise.. pire je fais comme si tout va bien…je plaisante…je suis gaie…radieuse au travail…et puis il y a aussi les moments où il est si gentil…je sais aussi qu’il ne peut se passer de moi…il est terrifié à l’idée que je l’abandonne…alors que faire…serais je vraiment mieux quand j’aurai tout cassé…aurais je le courage d’assumer les conséquences…..les représailles…de victime je passerais à bourreau…le plus difficile est d’être totalement consciente du problème de le tourner dans tous les sens dans sa tête pour finalement être toujours au même point par peur de blesser et de casser ce à quoi on tient encore debout.
Joëlle
Bonjour,
Un choix difficile à faire.
Pourtant, même vos enfants ont besoin d’une mère réellement heureuse, et non pas qui fait semblant de l’être.
Bon courage! Geneviève Schmit
Bonsoir Geneviève,
Que de bonheur que cette lecture. Peur, culpabilité, honte, trois mots qui ont occupés mon quotidien pendant trop longtemps.
J’avais tellement peur de ses réactions, tellement peur de le perdre, que j’ai agit sans réfléchir. Aujourd’hui, je réalise l’ampleur des dégâts et j’en suis la seule responsable.
Il y a quelques temps je vous écrivais qu’il avait pris mon âme, et je me bats avec ce qu’il me reste pour me dissocier du mal qui convoite mon âme.
J’ai fait tant de choses que je regrette, je voudrais tant retrouver mes valeurs, c’est ce qui m’importe le plus, redevenir Moi.
C’est tellement long et difficile, mais je puise mes forces dans vos lectures, et j’ai hâte que votre manuscrit voit le jour.
Merci pour tout Geneviève.
si la médecine avait été au top dans les années 60 je n aurait pas galéré comme j ai galéré aujourd ? HUI LES COMMENTAIRES il y en a partout jai su la maladie de mon mari a 50 ans de mariage
cordialement
je suis trés en colére
et suis pas culpabilisé
car j ai un caractére tres fort et suis bein soutenue
cordialement