Comment la Domination Masculine peut-elle Tourner au Massacre Familial
Féminicide, Massacre Familial & Domination Masculine
Réflexion en réaction à un massacre à Meaux, il y a quelques jours, la veille de Noël…
L’horreur du drame de Meaux, où une mère et ses quatre enfants ont été froidement assassinés par le père, illustre un phénomène tragique, hélas récurrent. Ce massacre s’inscrit dans la trame plus vaste des féminicides et des violences intrafamiliales, dominées statistiquement par la main criminelle masculine.
Rappelons qu’en France, un féminicide survient en moyenne tous les trois jours, avec 118 femmes tuées en 2022 par leur partenaire ou ex-partenaire, souvent dans un contexte de rupture.
"Seul un homme profondément dégénéré peut assassiner sa compagne et ses enfants dans un geste désespéré pour panser un ego malade, révélant une vérité sombre : dans la majorité des cas, ce sont les hommes qui perpétuent ces crimes atroces contre leurs conjoints."
Si les statistiques montrent une prédominance masculine dans les homicides conjugaux, il est à noter que dans les cas où les enfants sont également victimes, les auteurs semblent être exclusivement des hommes. Cette forme spécifique de violence extrême, mêlant féminicide et infanticide, apparaît comme une expression de barbarie proprement masculine. Ces actes, souvent motivés par des troubles psychologiques, des antécédents de violence, l’alcoolisme et des situations de stress intense, sont une spécificité tragique du comportement masculin dans le contexte de la violence familiale.
Dans ma pratique auprès de victimes de manipulation perverse narcissique et de relations toxiques intrafamiliales, je constate que les comportements destructeurs transcendent les genres. Les dynamiques de pouvoir et de contrôle sont complexes et influencées par de nombreux facteurs, incluant la culture, la socialisation, les addictions, les troubles de la personnalité narcissique et les attentes de genre.
"Tuer la femme, puis anéantir ce qui lui est le plus cher, ses enfants, c'est effacer la source de leur blessure d'ego : un acte ultime de domination où l'assassin efface non seulement la vie, mais aussi l'essence même de ce qui constituait son amour et sa douleur."
D’autres cas récents de violences familiales extrêmes mettent en évidence un problème sociétal plus large. Le nombre officiel de féminicides en France reste alarmant, soulignant l’urgence de s’attaquer aux racines de la violence familiale et de renforcer les mesures de prévention, de formation et de protection pour toutes les victimes.
En conclusion, la réalité brutale que les hommes sont majoritairement les auteurs de féminicides et d’homicides familiaux ne peut être ignorée. Cette vérité, reflétant un profond déséquilibre de pouvoir et un ego malade, exige une analyse rigoureuse et sans complaisance. Comprendre en profondeur ces dynamiques toxiques de domination est essentiel pour prévenir de telles tragédies et protéger les victimes potentielles de ces actes inhumains.
Geneviève SCHMIT – décembre 2023
