Accompagnement stratégique et psychologique des victimes de violence conjugale et de manipulateurs pervers narcissiques, hommes ou femmes.

L’hyper-empathie de la victime du pervers narcissique

Toute victime de pervers narcissique, qu’elle soit homme ou femme, est animée par une qualité qui, dans son excès, devient son pire défaut.

J’ai nommé l’hyper-empathie !

 

Empathie, hyper-empathie. Où est la différence?

Il me semble important de bien différencier « l’empathie », c’est-à-dire la capacité que peut avoir un être à ressentir les émotions que dégagent une autre personne, capacité que l’on peut qualifier de noble et saine, de « l’hyper-empathie » qui représente son excès, et devient de ce fait un réel problème. L’excès négatif, ou l’absence d’empathie, pourrait s’apparenter à de l’égoïsme, comme celui qui, par ailleurs, définit le socle de la personnalité du manipulateur pervers narcissique.

 

D’une manière très schématique, on pourrait donc dire que:

Les personnes hyper-empathiques et les pervers narcissiques égocentriques sont chacun à un extrême opposé d’une même qualité: l’empathie.

 

Est-ce une des raisons qui fait que proies et manipulateurs pervers narcissiques s’attirent comme les deux pôles opposés d’un aimant puissant?

La personne hyper-empathique est constamment aux abois. Elle ne peut contrôler l’absorption massive que génère l’émotion de l’autre. Elle absorbe des troubles qui ne lui appartiennent pas sans le moindre discernement. C’est un peu comme si elle s’appropriait la souffrance de l’autre pour la porter elle-même et tenter, par cet acte faussement héroïque et totalement insensé, d’en libérer l’autre. Une personne hyper-empathique vivra donc toujours dans la souffrance puisqu’elle prendra perpétuellement pour elle-même toutes les souffrances de ceux et celles qui l’entourent.

 

Témoignage:

« Aujourd’hui, en pensant à certaines problématiques rencontrées et en faisant un p’tit bilan, un de plus…, j’en suis arrivée à me dire qu’en réalité, l’hyper-empathique et le pervers narcissique sont peut-être tous deux des hypersensibles ayant fait des choix totalement opposés… Cette idée risque de bousculer mais je me pose sérieusement la question. Je pense que peut-être c’est la raison qui fait que le manipulateur pervers narcissique sait exactement comment attraper sa proie. Finalement, il en connait les mécanismes de départ et s’en sert. A méditer vraiment! »

 

Ce témoignage mérite réflexion. Il prend en compte la conscience d’un lien particulier qui unit « manipulateur pervers narcissique » et « proie hyper-empathique » et du chemin différent qu’ils peuvent emprunter.

Cette notion d’hypersensibilité partagée a du sens, mais encore faut-il définir ce qu’est l’hypersensibilité et la positionner chez chacun des protagonistes.

 

Le site Wikipédia[1] nous apprend que « l’hypersensibilité désigne une sensibilité plus haute que la moyenne, provisoirement ou durablement, pouvant être vécue avec difficulté par la personne elle-même, ou perçue comme « exagérée », voire « extrême, » par l’entourage. »

 

L’hypersensibilité émotionnelle, présentée comme un trait de caractère trouvant sa source dans l’enfance et non pas comme une maladie,  peut donc se définir comme une réactivité amplifiée aux stimulations émotionnelles, qu’il s’agisse de ses propres émotions ou de celles des autres.

Les enfants hypersensibles sont généralement des enfants peureux, timides et introvertis, qui ont besoin d’être rassurés par des parents bienveillants. Ils peuvent aussi, pour se protéger de l’environnement ressenti comme hostile ou effrayant, construire une réelle forteresse offrant à penser qu’ils sont audacieux et sûr d’eux-mêmes. Mais il n’en est rien.  Avec le temps, un jour ou l’autre, cette forteresse s’effondre.

A l’âge adulte, ces personnes restent beaucoup plus sensibles au stress ainsi qu’aux contraintes de la vie et se prédisposent donc à la dépression sous toutes ses formes. Mais heureusement, il arrive que les personnes ayant ce trait de caractère le canalise et le mettent à profit dans des domaines intellectuels, artistiques ou spirituels.

 

C’est dans cette réflexion que l’on peut retrouver le pervers narcissique:

 

  • Une hypersensibilité, pour tout ce qui le touche personnellement, donc totalement ego-centrée,
  • Une grande anxiété parfois bien cachée, mais toujours présente, (besoin de contrôle)
  • Un état dépressif qui peut prendre différentes formes…

.

.

Pour ce qui concerne la victime du manipulateur pervers on pourra retrouver:

 

  • Une hypersensibilité pour tout ce qui concerne son environnement et elle-même
  • Une anxiété parfois cachée (peur du rejet, de l’abandon et de la solitude)
  • Un état dépressif qui peut prendre différentes formes…

 

La différence fondamentale sera dans le chemin emprunté par cette hypersensibilité. Pour le manipulateur pervers narcissique elle ne sera que centrée vers lui-même, et pour sa proie, vers l’environnement dans son entièreté.

Étonnamment, la plupart de ces personnes hyper sensibles auront plutôt tendance à s’approprier les souffrances des autres plus que leurs joies … Elles vont par ailleurs interpréter les peines de l’autre au travers de leurs propres filtres de compréhension, déjà pollués par tout ce qu’elles auront amassé. Cette vision sur la réalité des faits, forcément tronquée, risque de causer bien plus de torts que de bénéfices à toutes les personnes concernées.

 

Mais pourquoi ce comportement d’auto affliction ?

La victimisation personnelle serait-elle, comme j’ai pu le lire dans un article de psychologie, la maladie du 21ème siècle?[2] Serait-ce un moyen efficace d’attirer à soi l’attention, de combler un manque affectif dû, peut-être, à un isolement émotionnel extrême? Serait-ce une manière de retrouver l’esprit clanique[3] qui a volé en éclat avec les différents bouleversements sociaux de ces dernières années? Se sent-on moins seul lorsqu’on appartient à un groupe, toujours grandissant, de victimes de pervers narcissiques?

C’est possible…

Ce qui est certain par contre, c’est que ce comportement si commun ne mène pas au bonheur de vivre.

 

Hyper-sensibilité et victimisation

La victimisation, que l’on retrouve souvent chez les hyper-empathiques, est un modèle de survie mis en place lorsque la personne en avait besoin, souvent dans la petite enfance, afin de résister à l’environnement et à l’insatisfaction de ses besoins. C’est une variante de la manipulation qui, même si elle n’est pas perverse, ne rend personne heureux. Comme le suggère Ginette Plante[4], la victime se retrouve chez les personnes qui, au sein de leur structure familiale, ont développé une grande insatisfaction, une carence affective et une frustration refoulée ou pas.

 

La victimisation personnelle, qui est parfois l’attribut des hyper-empathiques, n’est donc que le refus d’assumer les conséquences de ses propres choix, de ses propres actes. C’est un moyen parmi d’autres de ne pas affronter ses propres défaillances et responsabilités.

Ces personnalités en souffrance vont constamment faire des duels avec les autres souffrances pour tenter désespérément d’en tirer un bénéfice, et ce afin de masquer plus surement leur propre sentiment d’impuissance. C’est comme si leur image et estime d’elle-même dépendait de leur capacité à souffrir plus que ne souffre l’autre.

 

Certaines victimes, pour ne pas quitter le lien « victime/bourreau » qui est alors devenu leur identité propre, leur raison d’être, se transforment en revendicatrices et portent haut l’étendard de victime. C’est fâcheux pour elles et dangereux pour ceux qui les croisent, car jamais elles n’atteindront la paix intérieure qui, seule, est signature d’une résilience acquise.

On peut croiser ces hyper-empathiques sur les réseaux sociaux qui sont un terreau fertile pour toutes ces âmes en mal de reconnaissance et qui ont besoin de résonner en symbiose avec la souffrance des autres. Tout cela alors même qu’elles ne recherchent que l’amour et la beauté…

Tâchons donc de nous garder éloignés de ceux et celles qui font de leur statut victimaire une gloire revendicatrice et tapageuse.

La colère a son sens, elle est justifiée et même utile, mais elle doit passer.

 

Et l’inverse de l’empathie?

Même si l’antonyme du mot « empathie » est « égoïsme », dans ce cas, on pourrait penser que l’excès inverse exprimé par une personne empathique serait de faire porter par les autres la totalité de la responsabilité de ses propres souffrances.

On observe parfois ce comportement chez des victimes de pervers narcissiques, perdues elles aussi dans la perversion de leurs propres souffrances et qui, pour se soulager de n’être pas comprises peut-être, rendent les autres seuls responsables de ce qui leur arrive. Tournant alors en rond, ces personnes, hommes et femmes piégés dans l’agressivité augmentent leur sentiment d’injustice et surtout d’impuissance.

 

Une introspection devient nécessaire si on veut être capable de moduler sa si grande sensibilité afin qu’elle ne reste pas cause de souffrance personnelle, mais puisse devenir source de joie et de beauté intérieure.

C’est avec un réel travail sur soi qu’on peut apprendre à échapper à ce principe destructeur. Nous pourrons alors mieux placer le curseur de l’émotion liée à l’empathie afin de ne plus porter des souffrances qui ne nous appartiennent pas, sans pour autant nous délester de celles qui, travaillées en nous-même et par nous-même, peuvent mener à une saine résilience.

On ne peut décemment espérer s’améliorer, grandir, apprendre de nos erreurs, si l’on refuse d’accepter nos propres faiblesses et limites.

 

Témoignage:

« Pour moi, les pervers narcissiques ont zéro empathie Chez eux il n’y a même pas de curseur de l’empathie. Pour moi encore, ce ne sont pas des humains au niveau des sentiments. Leur laisser un chouïa d’empathie reviendrait à les mettre à un niveau de conscience qu’ils n’ont pas. Je peux vous dire qu’avec mon ex-mari, nos vingt-deux ans de mariage et nos trois enfants, bien que je sois malade, il me laisse crever. Je pense même qu’il doit s’en réjouir. Donc non et non, je ne crois pas qu’il y ait de l’empathie chez eux. Ce sont des fous un point c’est tout. Pas de rédemption pour eux! Mais c’est mon vécu perso bien entendu »

 

Comment passer de la position douloureuse d’hyper-empathique à celle d’empathique?

Je pense que ce travail intérieur doit se faire avec humilité et respect de soi.

Dans un premier temps, ce qui peut aider les hyper-empathiques à trouver le bon niveau de conscience est la compréhension de ce mécanisme manipulateur et de protection en mouvement en eux-mêmes.

Vient ensuite le temps de faire la paix avec tout cela, de faire la paix avec le passé.

Il s’en suit le temps de faire le deuil du sentiment de toute puissance pour enfin oser faire face à nos limites.

Là, une étape importante est franchie.

 

Découvrir nos vraies limites est une tâche importante. Toute la sensibilité de l’hyper-empathique va devoir maintenant être orientée essentiellement vers lui-même afin de repérer précisément les limites de ce qui lui fait réellement du bien ou du mal. Et là je parle du véritable bien pour soi-même, et non pas du « besoin » addictif de porter la souffrance des autres afin de se sentir exister.

L’accompagnement d’un thérapeute facilitera ce cheminement mais il peut aussi s’effectuer et se compléter par des lectures positives.

 

Petit à petit, l’hyper-empathique saura prendre du recul devant les situations où son âme sauveuse l’aurait auparavant attirée. C’est en soi-même que l’on peut ressentir cette prise de recul, comme un pas en arrière pour être moins happé par la douleur de l’autre.

Pour nous y aider, n’oublions jamais que les erreurs, les souffrances, les échecs sont sources de connaissances et d’évolutions personnelles, si, toutefois, on en a conscience. S’approprier la souffrance de l’autre reviendrait à le priver de cette possibilité de grandir.

Mais tout cela ne veut pas dire être indifférent au poids que porte l’autre! La beauté de ce travail réside dans la découverte de ce juste milieu, du point d’orgue qui permet de soutenir sans porter.

Restons donc sensible, et faisons en sorte que cette sensibilité puisse s’adapter à chaque situation dans le plus grand respect de soi-même.

 

 

Et comme conclusion, je proposerai le témoignage de Catherine

 

Témoignage:

« N’oubliez jamais d’être vigilante et de ne pas négliger les alertes que notre corps peut émettre lorsqu’une situation ne nous convient pas, simplement parce qu’elle n’est pas positive pour nous, vouloir sauver l’autre ne signifie pas s’oublier. Nous ne sommes pas des martyrs, ce qui nous fait du mal ne nous construit pas ! Alors attention lorsque face au manipulateur, on ressent une sorte de malaise, de tension, de picotements, personnellement je dis que tous mes chakras se referment, que toutes mes alarmes internes se mettent à sonner. Vous avez un goût amer dans la bouche, votre estomac se noue, vous vous sentez vidée et oppressée. Bref votre corps vous parle, vous avertit que cette situation n’est pas bonne pour vous ! N’est-ce pas génial d’avoir ces capacités à votre disposition, il ne suffit pas de les écouter, il faut les entendre.  Je dirais que c’est presque animal, le panneau danger clignote en rouge, alors fuyez, sauvez votre peau ! »

 


 

Geneviève Schmit - Coaching thérapeutique pour les victimes de manipulateurs pervers narcissiques ©Geneviève Schmit, experte dans l’accompagnement des victimes de manipulateurs pervers narcissiques.

mars 2018

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[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypersensibilit%C3%A9_(psychologie)

[2] https://www.reussitepersonnelle.com/victimisation/

[3] Le terme clanique est utilisé pour faire référence à tout ce qui a un lien avec la notion de clan, c’est-à-dire un groupe de personnes réunies autour d’un chef, partageant les mêmes valeurs, parfois de la même famille.

[4] Ginette Plante, auteur, conférencière et formatrice


 

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9 Commentaires

  1. Hyper-empathe anonyme (en cours de désintoxication...)

    Par l’égoïsme des autres j’ai appris que je ne me regardais pas assez. Je définis l’hyper empathie comme une expulsion de moi-même qui me fait ressentir ce que sentent les autres. je le fais par peur, pour me protéger de mes émotions, des émotions des autres. Je suppose que l’hyper-égoïsme est un décentrage de l’environnement, tout comme je vis un décentrage de moi-même. Je parle d’hyper-égoïsme car j’ai appris, à vivre à leur contact, qu’il y avait un égoïsme sain que je m’interdisais, par culpabilité, par peur aussi de mon environnement. Dans notre société on encense l’empathie et on dévalorise l’égoïsme, ce qui tend à former plus d’hyper-empathes victimes de PN, et après on s’étonne de l’explosion actuelle des victimes et des bourreaux, qu’ils soient réellement PN ou non d’ailleurs. Je crois que tout excès est néfaste et témoigne d’un mal-être interne qui se gère de différentes façons, menant soi à une hyper-empathie, soit à un hyper-égoïsme pour ne pas ressentir les émotions dérangeantes, selon notre personnalité et/ou notre éducation. Je crois que l’origine est la même et que c’est ce qui fait que ces profils s’attirent comme des aimants. Ils se reconnaissent car le fonctionnement initial est le même à un certain niveau, et ils se comprennent au début. Ensuite la gestion devient différente.
    Je définis l’empathie saine et l’égoïsme sain comme le fait de prendre soin de moi-même et des autres sans oublier personne. C’est un long apprentissage. ça passe par une longue cure de désintoxication, car l’addiction est forte.

    • Bonjour,
      Quel plaisir de lire une telle analyse. Je partage vraiment vos points de vues, notamment celui d’un fonctionnement initial semblable … Malheureusement ce n’est pas … entendable.
      Je partage aussi votre avis: « Dans notre société on encense l’empathie et on dévalorise l’égoïsme, ce qui tend à former plus d’hyper-empathes victimes de PN » … ainsi que votre lien à l’addiction puissante.

      Amicalement, Geneviève SCHMIT

  2. Bonjour,
    Si j’ai des doutes sur le fait d’être moi même perverse narcissique, comment le savoir ? Et si c’est le cas, comment redevenir empathique?
    Je vous remercie d’avance pour votre réponse.

  3. Trop d’empathie c’est pas bon prendre la souffrance des autres ne sert à rien vouloir les aider les guérir les changer se plier en quattres on abuse des gens trop gentils naïfs dans le besoin affectif le pn recherche des proies prêtent à se dévouer corps et âme s’oublier prête à souffrir se laisser maltraité etc si la proie rebelle ne se laisse pas faire se défends attaque … Le pn ira voir ailleurs..
    Si on s’oublie on fait passer les autres avant nous certains vont en profiter et tout prendre y compris argent biens objets….
    toutes les personnes malveillantes vont vers des proies faciles ou des proies en situation vulnérable un moment donné divorce maladie deuil chômage…
    On peut tous être un jour la proie d’un pn surtout qu’au départ il se présente sous son meilleur jour puis très vite ça glisse et ça bascule !
    Dans mon cas un pn m’a mis le grappin dessus car il avait sentis que j’avais envie d’une relation stable puis que j’avais des objets argent etc au départ il jouait le mec amoureux et très vite il m’a demandait des services il disait même pas merci il a même voulu que je lui prête de l’argent j’ai refusé je suis partie au bout de quelques mois une dépression un an pour remonter la pente a l’époque je ne savais même pas ce qu’était un pn.
    Je souffrais j’avais peur mais je pensais que c’était moi qui avait un problème…
    Ensuite un autre m’a mis le grappin dessus lui c’était le sérénade mariage je t’aime tu es belle.
    je prends toujours mon temps avant de m’engager puis très vite il est devenu méchant tordu… A cette époque j’avais un parent a l’hôpital et je me rappelle une fois je sors de l’hôpital on se rejoins il a était infect j’ai claque la porte et je suis rentrée chez moi j’avais passé une grosse partie de la journée a l’hôpital avec des malades et le soir je me suis dit ce type est un malade aussi !
    Je l’ai très vite quittée voilà trop bon trop c…
    Pensez à soi c’est important ainsi que le respect…
    si on reste on devient complice d’un pn après on peut se dire victime mais victime aussi de soi même si le pn ne demande pas mais impose se sont des pièges qu’il tend et quand on tombe dedans c’est la colère la honte c’est normal c’était son but il prépare ses pièges plusieurs heures jours mois à l’avance le pn.
    Mais quand on a compris qui on a en face de nous un calculateur un détraqué un sadique il faut partir et très vite un sadique ne deviendra jamais un mec ou une fille bien son plaisir il obtient en humiliant l’autre en le trompant l’exploitant… Se sont des êtres sans valeur morale honneur etc des prédateurs pas des humains mais quand on a compris qui sont malades et qu’ils attaquent quand vous vous y attendez pas quand vous êtes dans une situation vulnérable ça montre à quel point ils sont faibles et lâches car des que vous êtes plus dans cette situation là ils ne font rien oui disparaître et vite se chercher une autre proie !
    Oui j’ai été victime mais très vite je suis passée à autre chose je n’oublie pas comme ces personnes se sont comportés et certainement qu’elles continueront jusqu’à leurs morts mais jamais elles auront de moi une quelquonque aide car un pn ne changera jamais.
    Prendre la souffrance des autres rester une victime éternelle aussi je suis d’accord c’est pas comme ça qu’on avance et qu’on trouve la paix interieur

  4. J’aimerais savoir comment me défendre (je suis empathe) de l’ex compagnon de mon amie. J’ai des sentiments pour cette « victime » (je ne veux pas qu’on me parle de mon empathie qui peu biaiser mes sentiments, je verrais par le suite dans le temps si on s’en sort). Je sais qu’une confrontation aura lieu, j’ai pitié de cette personne PN et je sais qu’elle est « malade » et en souffre (mais ça n’excuse absolument pas le mal qu’elle fait).
    Comment réussir cette rencontre ? Je ne veux pas laisser paraitre (même si cela me semble difficile) la désolation de son état. Mes failles d’empathe.
    Je veux tout faire pour cette amie si formidable et si déchue de son bonheur et de sa liberté.
    Je vous remercie sincèrement si vous prenez le temps de me répondre.

    • Bonjour, Je ne peux vous donner de conseil si l’on ne peut parler de votre hyper empathie.
      Bon courage, Geneviève Schmit

      • Ce que je veux dire par la, est que mes sentiments pour mon amie aux yeux de certaines personnes ne sont peut être pas objectifs. Et à ce sujet je n’ai pas très envie qu’on me « prévienne » que je suis peut etre aveuglée par ce sentiment de secourir et d’aider … alors que je ressens cet état amoureux. Mais là n’est pas le sujet. Peu importe ce que je subis, juste comment me tenir vis à vis de cette PN.
        Excusez moi mon expression reste maladroite.
        Cordialement

  5. « Étonnamment, la plupart de ces personnes hypersensibles auront plutôt tendance à s’approprier les souffrances des autres plus que leurs joies…. »
    Waou ! J’ai toujours pensé que la joie et le bonheur sont des choses normales dans la vie de chaque individu et donc je ne me suis jamais intéressée plus que ça je partage le bonheur autrui « de loin »…. parce que ça me parait normal. En revanche, la peine, la solitude, les difficultés des autres me touchent de très près….
    Jusqu’à présent je n’avais pas considéré de pouvoir m’approprier des bonnes choses mais de me charger des mauvaises pour soulager les autres…
    J’ai 50ans … cette nouvelle perspective m’ouvre de nos nouveaux horizons ! Je ne sais pas par où commencer ni comment mi prendre mais je vais faire de mon mieux pour changer de cap !

    • Bonjour,
      Lisez les bouquin de Christophe André comme l’abécédaire du bonheur, De l’art d’être heureux et tous ses bouquins d’ailleurs.
      Ils vous aideront sur ce merveilleux chemin!
      Affectueusement, Geneviève SCHMIT

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